Arrêt Station d'épuration pour ulcères poussiéreux.
Le métro gastrique n'a plus de terminus, les Robertes ont ramassés tous les tickets compostés pour une odyssée à fleur de tripes, ici, pas de contrôleur, toutes les places sont libres ! Les couloirs sifflent leur musique depuis trop longtemps, elles poussent le cri oppressant de leur cafard qui résonne jusque sous leurs dents réduisant en morceaux le bruit strident de leurs régurgitations fiévreuses. Un merveilleux cauchemar !
Paradoxe burlesque gommé, Kafka s'empare de leurs guerres intestines. Elles dégueulent de leur appareil digestif un son plus organique, où tout circule, se transforme et s'ordonne, se fige puis se distord.
Dans le noir, si vous avez peur, fermez les yeux, la lumière est peut être derrière vos paupières.
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Leur précédent album "Âmes sans slips s'abstenir" nous avait plongé dans un univers burlesque et intemporel aux effluves sous vestimentaires.
Avec leur "Appareil digestif", composé de 5 titres, Les Robertes nous annoncent une métamorphose qui mutile leurs évidences et revêt une esthétique plus introspective. Il faut être trempé de cette régurgitation
oppressante et absurde pour enfin contempler un magnifique cauchemar qui, en vérité, nous porte jusqu'à l'expire. Ultime instant de trouble...
